© Jo

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Christophe

mardi 25 octobre 2022 17:53

En bas les bétaillères et les camions si ternes. Les sillons sur le Lot et les petites lanternes. Là-haut, des tours, des envols, les choucas détournent mon regard vers les nuages, les martinets se lâchent. De grands coups d’ailes qui claquent et fouettent. Le vent impalpable qui fait danser les lichens. Dans cette bulle de bois, cette cabine de pin, je ne suis pas si seul. Bourdonne avec moi la punaise tapageuse qui vrombit de son moteur agile, bruitaient les véhicules qui tels des majorettes, toutes petites en bas au goût si singulier. Et les toits qui s’arrêtent. Je colle mon front sur la vitre, ma fatigue apparait comme la lumière diffuse son couchant tout crémeux sur les façades aimantes. Un train tout minuscule s’étire dans le lointain le rythme ralentit le battement de mon cœur. Je me sens m’assoupir, je me sens disparaître. Je résiste à mon tour et finit par partir. Je veille sur la ville, la ville veille sur moi.