© Flore

© Flore

Daniel

vendredi 9 décembre 2022 08:14

Me voilà installé à mon lieu d’observation que j’avais imaginé plus vaste. Ça sent bon le bois fraîchement coupé et réchauffé par le radiateur (merci d’être là petit radiateur). Tandis que la lumière se répand dans la vallée la brume semble se dissiper. 50 nuances d’ocre orange font leur apparition parmi les toits de la ville. Les Capdenacois sont des fourmis bien organisées. Chacun court à sa tâche et retrouve ses collègues de travail. Le trafic routier est fluide comme le sang dans les veines d’une personne jeune et en bonne santé. Je songe, un brin amusé, au personnage de Zelda Breath of the Wild. J’aimerais moi aussi m’élancer muni de mon parapente vers la ville et atterrir le plus loin possible sur la piste éclairée de la gare. Un petit insecte xylophage vient me tenir compagnie. Ses petites antennes me parlent et me font presque perdre le fil de ma veille. 9h sonne, je me reconcentre. La brume revient par la droite, comme une vague déferlante et inonde la ville. Chaque maison disparaît peu à peu. Le ciel et la brume se mélangent et ne font plus qu’un. C’est à la fois grandiose et inquiétant. Capdenac a disparu ! J’entends des pas. On frappe à la porte. Ouf voilà Flore qui m’extirpe du brouillard qui m’avalait moi aussi. Merci Flore 🙂