© Caroline

©

Gilles

vendredi 1 juillet 2022 06:08

Le destin a choisi cette date pour moi et c’est très bien ainsi. Malheureusement, le brouillard de ce matin ne m’a pas permis de voir grand chose. A part ce cadre lumineux suspendu dans l’espace, les premiers plans et quelques corneilles qui remontent dans la falaise.

Du coup, je n’ai rien vu mais j’ai (quasi) tout entendu ! Dans le bruit discontinu du trafic routier qui s’impose. Le départ du train 871201 à destination de Toulouse à l’heure (6h12) dont le vrombissement caractéristique des moteurs permet de reconnaître avec aisance la série d’éléments auto-moteurs 81500 de chez Bombardier. Les conduire est mon métier. En revanche, je suis assuré sans l’avoir vu qu’il n’y a pas eu un avion qui trace le ciel azur de son panache de fumée car il y a grève du personnel dans l’aérien. Comme dans l’aéronautique d’ailleurs, les salariés de Ratier étant à l’arrêt pour une durée illimitée, du moins jusqu’à ce que leur (bourriquet) de patron consente à leur donner satisfaction sur leurs revendications. En attendant, la lutte continue. Je vais redescendre à Capdenac-Gare pour préparer et animer notre réunion syndicale du jour, pour les combats et conquêtes à venir. La lutte continue. Merci pour le café. Des bises