© Juliette

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Julia

lundi 13 juin 2022 06:04

D’un côté, le regard remonte la vallée du Lot, suit ses courbes jusqu’à Livinhac, Entraygues, Espalion, la Lozère même, une belle traversée du Massif Central. De l’autre, la Diège, sa jolie route arborée et sinueuse jusqu’à sa source, ma source actuelle, Salles Courbatiès.

Au milieu, la ville. Déjà éveillée. Les points lumineux de la gare comme une guinguette oubliée. 

A ses pieds, le Lot, imperturbable, malgré la départementale assourdissante qui le longe (à quand le fret ferroviaire?!)

Une bande de forêt, frênes et chênes, pour éloigner du bruit, plonger dans la nature-verdure, survolée par les hirondelles. C’est elles qui veillent !

Au pied de l’abri, le haut du muret, ça s’agite par ici. Lierre, lilas d’Espagne, lichens et fougères, papillons qui virevoltent, faux colibri qui fonce. Fascinée par le premier plan, joyeusement foutraque et vivant. Qui m’amène à un fredonnement occitan (merci / Joan Bodon et Christian Sépulcre) 

“es sus la talvera qu’es la libertat, lalalalala ….”