© François

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Sara

jeudi 13 octobre 2022 18:12

Une heure de veille sur Capdenac. Je découvre la ville par le prisme du belvédère. J’essaie de deviner la ville, ses habitants, pourquoi elle s’est installée ainsi, sa morphologie. Une déformation professionnelle surement ? Petit à petit je me détache de la ville et de son analyse. Beaucoup de petits détails, j’aime les brins d’herbe qui frétillent dans la brise, la nuée de moucherons dans la lumière, les courses d’oiseaux. L’atmosphère s’assombrit, la lumière devient bleutée. Il fait brumeux. Nous sommes dans la vision mésopique, j’ai toujours aimé ce moment et ce mot !

Entre chien et loup la vision s’adapte à l’obscurité qui arrive. J’arrive enfin à déconnecter, à fermer les yeux. Il est bon de se reposer, de penser à tout et à rien, à de multiples détails, à des fondamentaux. Il faut bien une heure pour parvenir à voyager dans le réel et dans l’imaginaire.

Merci pour ce bon temps, Sara