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Sarah

mercredi 22 juin 2022 06:05

Il y a eu plusieurs temps. Celui du réveil, celui du trajet, la rencontre et déjà le bruit, les murmures du mouvement de la vie. Une quantité innombrable de regards à poser, un temps qui n’existe pas, une date qui s’invente dans l’espace des têtes. On regarde d’en haut et les sensations deviennent des souvenirs, la simplicité du temps d’arrêt, de la simple beauté qu’on a choisi de venir rencontrer. 

A relativiser notre position, notre évolution, à savourer la sensation d’être de liberté d’être là, d’exister dans la plus normale des normalités. L’orage d’hier est venu rafraîchir les lieux, arroser le tableau, laver la chaleur, nourrir le sol qui caresse nos orteils, chanter la vie. L’air transparent du début s’est rempli de gouttelettes, s’est expansé en matière faisant disparaître les 7 collines, la rivières et cette crête accueillant le levant. 

Observant la terre, le soleil fond en halo brumeux, et en un instant, la mer de nuages et l’infini cotonneux en voyage.