© Cathy

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Sophie

samedi 5 novembre 2022 16:37

Le proche, le loin, il fait beau.
À mes pieds quelques herbes sont agitées par le vent. Mouvement. Au loin, pas une cime ne semble bouger. La distance amène le calme, la proximité le mouvement.
Dans le ciel, je me demande où vont (et d’où viennent) les avions dont je ne vois que les traces.
Je finirai par en voir un en flagrant délit à la fin de ma veille.
La ville est comme miniature, un paysage de train électrique. J’ai la chance de voir une loco venir du lointain et traverser le pont (après passage sous la gare) puis disparaître.
Seuls, les véhicules (avions, trains, voitures) s’agitent.
Peut-être un oiseau que je suis d’abord de très loin et qui finira par passer au-dessus de l’abri. Virtuose.
Je découvre la lune quand elle est déjà bien montée. On peut regarder sans voir et sans regarder. Soudain mes yeux s’arrêtent sur quelques arbres le long de la rivière. Un sentiment de les connaître, d’avoir vu ce paysage, ce bouquet d’arbres verts jaunes. Ce souvenir refait alors surface. Ces arbres me rappellent un dessin que j’ai fait au collège. En 6e ou en 5e. Je les ai dessinés avec beaucoup de détails, d’attention. Ce sont les mêmes formes, les mêmes couleurs. J’avais oublié ce dessin. C’est toujours troublant quand un souvenir refait surface. Merci pour cette madeleine. Bonne veille à qui prendra le relais. Merci.