© Gérard

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Juliette

mercredi 15 juin 2022 06:04

J’étais impatiente de pouvoir vivre à mon tour cette expérience de veille. Prendre une heure pour soi où toute notion du temps est proscrite. La seule chose qui nous ramène à cette réalité est la cloche de l’Église, qui rappelle que le temps passe. 

Le soleil a pointé le bout de son rayon, il est sorti de derrière la colline avant de disparaître derrière les nuages. 

Je me suis imaginée gauloise, veillant sur les alentours afin de protéger et d’alerter d’une invasion romaine. 

Puis quelques 21 siècles plus tard, j’ai attrapé des maisons miniatures entre mon pouce et mon index. Seules les usines et la gare ont pu échapper à un écrabouillement, protégées par leur taille plus importante. 

Avant la veille, Gérard m’a parlé de son métier de cheminot et de sa carrière qu’il a faite à Capdenac-Gare. 

J’ai pensé à lui et l’ai imaginé sur le quai, prêt à embarquer dans le train dont il aurait pris les commandes.