© Florian

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Kévin

mardi 9 mai 2023 20:06

Capdenac,

              Après t’avoir veillée, épiée, pendant cette heure, j’ai eu envie de t’écrire un petit mot. Il m’était proposé aussi faut dire.

              Je me disais que je te connaissais pas tant au final. C’est rigolo, j’ai écrit « temps » d’abord, parce que, au fond, j’ai pas pris le temps.

              Quand j’habitais encore la région parisienne, tu étais le lieu de beaucoup de mes arrivées et de mes départs et j’étais toujours aussi bien accueilli par la plus chouette des familles qui a bien voulu m’accueillir (autant). Mais je n’aurais jamais pensé devenir ton voisin. Et pourtant, la vie fait que je le suis aujourd’hui.

              Et je te côtoie souvent maintenant, faut dire que tu accueilles une de mes plus chères amies, que j’aime flâner sur des terrasses de bar et de guinguette, que tu m’as offert une de mes plus belles victoires au basket de la saison (désolé…) et donc une équipe plus soudée que jamais. De beaux moments avec les enfants des conseils municipaux aussi à tous les voir s’engager et se projeter dans plein d’idées et prendre quand même autant de plaisir à faire de la balançoire en bord de Lot.

              J’aime aussi tes gens, ceux qui sont restés et ceux qui sont revenus, qui se reconnaissent et tissent des liens par de simples noms de famille et se trouvent des points communs, les récits d’un temps prospère et la solidarité dans un temps qui l’est moins.

              Moi, je n’ai pas su rester, et je ne pense pas revenir un jour, mais je vous admire et c’est par ici que je veux m’enraciner.